Criminal'Pokemon
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 Under my umbrella o/ {ft. Arka}

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Solveig IndriðasonSolveig Indriðason

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MessageSujet: Under my umbrella o/ {ft. Arka} Under my umbrella o/ {ft. Arka} Icon_minitimeJeu 7 Aoû - 18:19

La brune soupira en voyant la poké ball s'immobiliser. Parfait. Elle n'aurait pas à en utiliser une autre pour capturer un Pokémon fée. Oui, le mot fée résonnait toujours dans sa tête avec un semblant de moquerie. Enfin c'était trop tard pour ça. Se penchant sur l'objet rouge et blanc, elle le ramassa et laissa immédiatement sortir tout en se remettant à marcher. Forêt Holyrienne, ça allait, elle avait donné pour aujourd'hui, merci. Elle retournait à Volibourg. Oui, à pied. Comment pourrait elle faire autrement de toutes manières ? Hors de question de laisser Ethos la transporter avec cette robe.. La Kirlia sembla sourire en sortant de la lumière rouge, ses yeux brillaient et elle exécuta quelques pas de danse en suivant la cadence mesurée de sa nouvelle dresseuse. Oui, elle était heureuse. Ca arracha un sourire amusé à la brune malgré elle. Amusante cette petite.

" Logos. Logique, raison; ça t'ira très bien. "

Souffla-t-elle à l'intention du Pokémon psy. Laquelle sembla s'animer, tournant la tête vers la Rocket, surprise. Agréablement surprise. Oui, elle avait pensé à son surnom avec sérieux. Elle ne voulait pas non plus lui donner l'impression d'être un objet. Un numéro, un être emmené comme ça pour être laissé dans son coin. Type fée ou pas elle la considérait comme un être complet. Avec des pensées, des émotions, de la volonté, et le droit à un nom. Logos. Elle était complète maintenant. Pendant qu'elle marchait, la demoiselle remarqua que les cieux cléments jusqu'en ce début d'après-midi commençaient à se couvrir. Et ce à une vitesse plutôt inquiétante. D'épais nuages gris de fumée, gris de chagrin, noirs de haine roulaient par dessus le bleu lumineux et rassurant. Tonnant, grondant à l'occasion, ils envahissaient les cieux comme des conquérants emportés par une nuée de rage et de colère impétueuse. Poussés par les vents marins, ils venaient probablement du large, gonflés par les derniers souffles d'une tempête morte en mer il y a quelques temps. C'était le genre de pluie qui finissait sur cette sal*perie d'Obliville normalement, mais il avait fait son chemin à travers les terres. Eh bien soit.

" Je vais pas vous faire subir ça. "

Rit-elle en désignant le ciel avant de rentrer Ethos et Logos dans leurs poké ball. Parfois elle se disait que les Pokémon avaient plus de chance qu'elle. Uniquement quand il pleuvait. La brune fit une pause rapide pour se mettre à farfouiller dans son sac en envoyant mentalement des ondes positives à l'orage; espérant ralentir sa progression. Tu parles. Déjà des gouttes glacées tombaient sur son dos et dans ses longs cheveux. La pluie était sur le point de devenir sérieuse lorsqu'elle finit par extraire un grand parapluie rouge de son sac à dos. Sous son bouquin et son écharpe. Il était temps ! Refermant la fermeture éclair à la hâte, Solveig déplia le parapluie au dessus de sa tête. Les gouttes épaisses et nombreuses martelaient à présent son abri improvisé, ainsi que le sol de la route sous ses pieds. Bon. Heureusement qu'elle avait choisi des baskets pour aujourd'hui. Elle reprit donc son cheminement, un peu esseulée par l'absence de ses Pokémon mais bon. Ca ne dura pas longtemps. Une silhouette se profilait un peu plus loin sur le chemin. Elle s'approcha curieusement.

" Hey, tu vas choper la crève comme ça. "

Dit elle en guise de salut, à présent à quelques mètres à peine de l'inconnu. C'était un jeune homme, d'environs 3 ans de moins qu'elle au juger. Cheveux courts, noirs, détrempé par la pluie glacée qui n'en finissait pas. Elle ne le connaissait pas et il n'était fiché nulle part. Non, dans sa tête ce visage n'était pas 'en circulation'. Peut être un dresseur ou un vagabond. Un sourire s'étira sur son visage. Dans ce cas il ne pouvait pas être un problème. Elle s'avança de sorte à être suffisamment proche pour passer l'ombrelle rouge au dessus d'eux deux.

" Passe là dessous, il y a suffisamment de place... oh, ça va, j'ai jamais mangé personne tu sais ! "

Rit légèrement la meneuse. Si elle s'écoutait, à vrai dire, elle danserait sous la pluie. Mais le bleu du haut de sa robe était suffisamment clair pour devenir transparent trempé, en principe Volibourg était relativement loin et elle n'avait aucune envie de rentrer dans son appart' en mode flaque d'eau et d'être clouée au lit avec une fièvre carabinée. Chose qui risquait d'arriver à ce jeune homme, compte tenu d'à quel point il semblait trempé. Elle frissons par réflexe, se disant qu'il avait sans doute froid. Une chance qu'il n'y aie pas de vent. Elle devait bien pouvoir lui passer l'écharpe qu'il y avait dans son sac, et peut être aussi la serviette qu'elle avait prise au cas où l'envie lui prendrait de piquer une tête. Oui, elle y avait pensé. C'était son week-end après tout, à la base, elle ne comptait pas vraiment rentrer à Volibourg de ces deux jours. Elle comptait sur un peu de repos quoi. Solveig regarda le visage de son interlocuteur avec curiosité quelques secondes avant de lui demander :

" Comment tu t'es débrouillé pour finir comme ça, dis ? "
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Arka NatsuoArka Natsuo

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MessageSujet: Re: Under my umbrella o/ {ft. Arka} Under my umbrella o/ {ft. Arka} Icon_minitimeVen 8 Aoû - 8:11



Under my umbrella o/ {ft. Arka} Tumblr_lpvvegsktB1qedhpm

- Allez quoi ! Je te demande juste d’arrondir le prix !

Comme vous le pensez, le jeune brun était en train de marchander comme il le pouvait avec un vielle homme, décrépie, hargneux jusqu'à dents, et gardant son butin avec verdeur. Une histoire de pokeballs ou quelque-chose qui avait attiré son attention. Car oui, pour qu’il se retrouve dans cette situation, le vieux avait je-ne-sais-quoi d’important pour lui. Mais rien ne lui avait fait changer d’avis, pas même le regard avide de notre héros. Et il restait  avec une débilité profonde, buté sur son opinion, les rides berçant le creux de ses joues : Pour l’avoir, il fallait payer le prix cher. Sauf que cet argent, il ne l’avait pas en sa possession. Il avait déjà tout prévu, et cet article ne rentrait pas dans ses frais…  

Arka se frottait à présent le cuir chevelu. D’une manière si éperdue, que des taches rougeâtres commençaient à s’imprégner sur son crane satiné. La position dans laquelle il se trouvait ne penchait pas en sa faveur, bien au contraire. Et donc après un combat inefficacement mené, il décida de laisser les hostilités la ou elles avaient commencés, c'est-à-dire sans lui. Il prit son sac, regarda amèrement une dernière fois l’homme imbu, oui imbu, et s’en alla.  Il se dirigea alors vers la sortie de cet univers vicieux d’un pas décidé, oubliant cette atmosphère de mal-être. Apres avoir payé l’unique article que notre ami venait de s’acquérir, il traversa les portes vitrées ornées d’autocollants et autres couleurs vives. Il allait retrouver ce monde de nature, de pokemons… Mais surtout, ce monde sans famille.

Son léger sourire effacé, il foulait maintenant les pavés boueux de Volibourg. La ville de la team rocket. Il n’avait eu pour l’instant pas la moindre mésaventure avec l’un de ces derniers. Non qu’il n’eut l’occasion, c’est même l’inverse, mais sa propre personne l’avait tout simplement empêché. Car notre jeune homme ne voulait s’approcher de personnes, ne créer aucuns ennuies. En gros, passer inaperçu dans ce système de team. Tout ceci, depuis son arrivé. Renfermé sur lui-même, il n’avait accordé sa confiance qu’a Hera’, son seul compagnon de route. Le seul être qui avait survécut à cette pitoyable malédiction. Pourquoi ?  Lui-même n’avait pas la réponse. En effet, depuis l’incident, notre bipède avait refermé son cœur et tout ce qui va avec. Il ne voulait aucunement revivre ceci. Toutes les personnes qu’il chérissait, toutes les personnes qui l’aimait disparaissaient au fil du temps. C’est comme si, tout ce qu’il touchait, venait à s’effondrer. Voila le futur tragique qu’endurais notre jeune homme depuis le début de sa piteuse existence, sans y pouvoir y remédier, bloqué dans cette prison, qu’on appelle le destin. Et tout sa à cause de team magma, cette foutu organisation de m*rde. L’objectif de ses derniers mois. Il avait fait ses propres recherches, arpentais insoucieusement ville après ville. Mais à son grand désespoir, il n’eut rien trouvé, excepté un trace mineur terminant sur une impasse… C’est pour cela qu’il commençait par tout oublier, s’aventurant dans l’immense jungle sauvage qu’est Corleos, seul.

Il tourna le regard vers son scarhino, pensant que sa lueur d’espoir allait mieux que lui. Mais à sa grande surprise, le scarabée se trouvait plutôt mal en point. Le visage pale, les mains tremblantes, il ne bougeait plus, figé tel une statue en proie aux longs ennuies. Pauvre bête. Le vent ne s’était pourtant pas lever, seuls quelques géants de coton firent leurs apparitions, suivit d’un léger brouillard particulièrement glacial. Il s’approcha donc au plus près de son Pokémon, l’air désolé.  

- Excuse moi Hera’, j’étais préoccupé. Tu aurais du me le dire ! Allez rentre dans ta pokeball, je le vois bien que tu en meurs d’envie.

Il esquissa un véritable sourire. Voir son maitre si attentionné et protecteur le rendait  heureux. Un sentiment qu’Arka, lui, avait perdu depuis longtemps. Le bonheur, était comment dire, quelque chose d’indescriptible à ses yeux. Mais savoir qu’il faisait la sérénité de quelqu’un, lui permettait d’aller de l’avant. Du moins, c’est ce qu’il pensait. Nous avions donc la l’opposé pur. L’un émerveillé, l’autre incompris. Il plaça alors l’objet métallique en sa direction, laissant place au phénomène habituel. Une lueur rouge prit possession de son ami, et l’enferma dans la ball. Puis après avoir rangé celle-ci, il agrippa dans son sac, la singulière veste noir qu’il possédait, car oui, il lui avait donné froid le scarabée ! Et avec un mouvement rapide et consistant, il l’entoura de tout son corps innocent, et commença sa longue marche en direction de ce foret Holyrienne. Depuis la première fois, il y avait passé pas mal d’heures, un second chez lui à vrai dire. Et durant ses longues expéditions, un visage nouveau faisait son apparition, un visage soif d’aventure. Il se laissait porter par l’appel de l’état sauvage,  traversant à vive course la végétation abondante de l’endroit clairsemée de la rosée du matin. Tant de souvenir qui fit sourire le jeune homme. Ce sourire tellement rare, qu’il en avait négligé les sensations.

Il était donc sur la route, l’esprit rêveur. Mais, la chose qu’il espérait ne pas voir se produire, arriva désespérément sur la route 403. Les cieux débonnaires étaient maintenant festonnés d’indigestes nuages gris, emprisonnant à son tour le paradis bleu qu’était l’éden. Tonnant, clamant leur colère enfouis depuis un certain temps,  ils enveloppaient le chétif firmament bleuâtre. Tout était recouvert, l’étincelant paradis avait disparu, abandonnant notre héros à la guerre qui se préparait. Il se mit à courir en direction de la foret. Il connaissait bien un endroit, qui n’eut guère du mal à s’apprivoiser. Et pas question de faire demi-tour !  Il trépignait donc d’impatience d’arriver à son but final, souhaitant que le ciel soit clément avec lui. Mais loin de la ! Une première goutte glacée tomba sur sa ridicule et mesquine chevelure, suivit d’un déluge écrasant que le ciel menait avec cadence. Sans le moindre bruit, il s’arrêta net, s’immobilisant de toute part. Puis, trempé jusqu’aux os, il décida de se posait contre un mur, patientant que le temps ait raison de lui.

-Fais chier.

A la vue de ces multitudes assauts imperturbables, l’homme avait complètement changé. Miséreux dans ses pensées, ses cauchemars refirent surface. Sa famille, ses parents, son frère… Ceux qu’il avait difficilement oubliés hantaient de nouveau son esprit.  Apres un certain temps d’inconscience, les larmes coulèrent de toute part, et se mêlèrent à la pluie impassible. Il était seul, comme toujours, abrité des regards. Et cachant son piètre visage, au plus profond de lui, il voulait que cela cesse. Mais sans le savoir, une chose, ou plutôt quelqu’un allait perturber ces gémissements tragiques. Maintenant, une silhouette se dessinait dans la brume imbibée, et avançait tranquillement en sa direction. Essuyant ses larmes, elle se rapprochait de plus en plus, jusqu'à arriver à quelques mètres de lui. Il releva honteusement la tète, se retrouva nez à nez avec une jeune fille, à peine plus âgée. Elle était brune, cheveux longs, visage fin, le visage souriant, et tenait fermement un parapluie entre sa main. Elle portait en plus une belle robe, qui ravivait le triste décor pluvieux. Et contre ses attentes, elle engagea la conversation. Un simple Hey en guise de salutation, suivit d’une phrase assez protectrice.

-Yep, mais on fait avec…

Répondit-il humblement. Il ne la connaissait pas, elle non plus. Tant mieux pour elle ! Si elle savait… S’approcher de lui, la conduisait au même sort cruel que les autres.  Il détourna son regard, attendant la suite des événements. Et il se trouvait, que la jeune brune continuait de sourire, poursuivant avec générosité la conversation.

- Non,  vaut mieux pas que tu t’approches de moi…

Dit-il en reculant de quelques pas, les habits dégoulinants. Il avait froid, mais ne voulais nullement l’avouer et ainsi ne pas perturber l’avenir de cette jeune demoiselle. Mais avec curiosité, elle se rapprocha de notre cher compère, impossible de ne pas lui répondre.

- J’ai juste était pris au dépourvu par cette pluie. Mais ne t’inquiètes pas tout va bien.  

Dit-il en mouvements. Il passa derrière elle, et commença à s’en aller humblement. Il allait l’oublier comme les autres par obligation. Il sentit de nouveau les larmes arrivaient. Pourquoi ?
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Solveig IndriðasonSolveig Indriðason

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MessageSujet: Re: Under my umbrella o/ {ft. Arka} Under my umbrella o/ {ft. Arka} Icon_minitimeVen 8 Aoû - 19:35

Il lui répondit qu'il faisait avec, le regard éteint. Chose qui la fit froncer les sourcils, plus par perplexité que par contrariété. Mais personne ne fait avec, en principe. Enfin. Il y a les cinglés comme la brune qui se mettent à danser sous la pluie en chantant une chanson d'une joie insoutenable sur le soleil, la chaleur, la lumière. Elle s'en sentait capable, de plus en plus capable, ça la chatouillait limite. Mais l'idée de la flaque d'eau au milieu  de tous les fils et les stores relevés de son appartement habituellement plongé dans les ténèbres la fit se raviser. Non, merci, elle n'avait pas besoin de ça. Et puis Ethos et Logos allaient certainement la réprimander pour ça. Genre 'gamine irresponsable, fait un peu attention à ta santé.' Ce qui donnerait lieu à une scène pleine d'éternuements et de 'm-mais non, j'suis une warrior moi ! ' Assez comique en somme. Enfin bon. Elle le regarda avoir un mouvement de recul avec d'autant plus de surprise. Il retournait de son plein gré sous la pluie battante, ne la regardant pas en face. Ne pas l'approcher. Quoi, il avait la peste ? Solveig le scruta avec attention, de haut en bas, mais tout ce dont il avait l'air c'était d'un jeune homme frigorifié et détrempé depuis un certain temps qui attendait que ça passe. Ou bien qui n'espérait même plus que ça passe. Il n'y avait que trois types de personnes qui restaient sous ce genre de pluie glacée volontairement. Il y avait ceux qui n'avaient pas d'autres choix, pas d'abri pas d'ombrelle, alors tant pis pour eux. Les danseurs comme la Rocket, et les désespérés. Et franchement, plus elle y pensait, plus elle se disait qu'il faisait partie de la dernière catégorie, à n'en point douter. Ceux qui restaient debout, jambes bien plantées sur le sol boueux, entre la terre dévastée et le ciel obstrué d'épais nuages gris et tristes. Laissant les gouttes de pluie leur tomber dessus, glisser jusqu'au sol en espérant que ça les apaise d'une façon ou d'une autre, que ça les lave de leur misère, de leur malheur, de leurs fautes peut être. En espérant comme ça arranger les choses. Mais elle avait beau être une optimiste quasi-acharnée - sauf en ce qui la concernait-, elle ne croyait pas aux contes de fées. Tout ce qu'il allait y gagner, c'était d'être encore plus mal, cette fois-ci physiquement.

- J’ai juste était pris au dépourvu par cette pluie. Mais ne t’inquiètes pas tout va bien.

Répondit-il en la contournant lentement, l'air sombre. Tout va bien. Elle serra les dents. Elle avait l'impression de s'entendre il y a assez peu de temps. De s'entendre quand son catalyseur frappait à la porte de son appartement, paniqué. Quand elle était en larmes, brisée, sanglotante dans un coin, les bras couverts de sang. Son sang, parce que rien ne l'arrêtait. Quand elle ne voulait que mourir, arrêter de penser. Et qu'il la priait de le laisser entrer, quand elle sentait les larmes dans sa voix. "Solveig, ouvre !" Obstinée comme elle était, il lui fallait un moment avant d'accepter la réalité. Avant d'arrêter de répéter " Laisse moi, tout va bien ! ". Comme une c*nne. Elle fronça les sourcils, essayant de ne pas s'énerver contre quelqu'un qui n'y était pour rien. Ca lui rappelait Leo, pendant cet été pourri, l'été où elle avait eu 16 ans. Il venait à leur point de rendez-vous couvert de bleus, boitant, parfois sanglant, la rage au ventre les larmes aux yeux. Et il s'asseyait silencieusement pendant que les trois autres n'osaient rien dire, regardant dans le vide. A chaque fois la brune essayait de l'approcher, d'écarter ses cheveux de son visage blessé, de le réconforter. Il la repoussait avec douceur. " Tout va bien Solveig, ne t'inquiète pas." Tu parles que tout va bien ! C'était bien l'une des phrases qu'elle avait le plus de mal à entendre. Elle se mordit la lèvre en sentant une boule brûlante remonter dans sa poitrine. Alors quoi ? Il avait peur de lui faire mal peut être ? Mais il ne savait pas lequel d'entre eux était le vrai danger public ici. Ravalant son amertume elle tourna les talons pour marcher dans la même direction de lui.

" Pourquoi je ne m'approcherais pas ? T'as une maladie contagieuse ou juste le mal de vivre ? "

Demanda-t-elle sur un ton presque rieur. Non, ce n'était pas de sa faute. Il n'y était pour rien, elle ne pouvait pas lui en vouloir. C'était elle, l'imbécile, à voir des madeleines de Proust là où il n'y avait pas lieu d'être. Il lui avait rappelé deux trois souvenirs qu'elle préférait laisser sous clé, voilà tout. Elle ne pouvait pas le laisser sur le bord de la route comme ça. Maintenant c'était littéralement devenu mission impossible. Un soupir de fatigue lui échappa. Un soupir pour se calmer elle-même aussi. Ne. Pas. Fondre en larmes. Ne pas laisser son instabilité remonter. Elle n'était plus une gosse, m*rde ! Elle était chef, et suffisamment forte pour supporter deux trois complications de ce genre. Oui, largement. Et puis si elle faiblissait comment elle allait l'aider, lui ? En tournant la tête vers son visage elle vit que son air sombre avait empiré. Il n'y avait pas seulement de la pluie sur ses joues, il avait les yeux trop chagrinés pour ça. Rapidement, elle détacha une bretelle de son sac pour le faire passer sur son ventre, en extraire sa serviette de bain et le refermer. A nouveau sur son dos. Malgré son avertissement de tout à l'heure, la jeune femme se rapprocha pour le faire passer sur l'ombre rouge. En face de l'inconnu, elle déposa la serviette sur ses cheveux trempés et frotta un peu pour faire mine de les sécher. Un sourire rassurant apparut sur le visage de la Rocket. Elle ne comptait pas le laisser partir comme ça.

" Ecoute, tu peux pas me dire que tout va bien et repartir sous la pluie pour fondre en larmes comme ça. On se connaît pas, et peut être que t'as eu la méga-poisse ou fait des trucs horribles dans ta vie mais je m'en f*us. J'ai sans doute fait pire. Alors s'il te plaît ne me fais pas ce coup là, les faux 'tout va bien' c'est ma spécialité. "

Souffla-t-elle doucement. En espérant qu'il ne le prenne pas ma. En espérant qu'il ne parte pas en courant. Il n'avait pas l'air de l'avoir reconnue en tant que mafieuse, c'était plutôt bon signe à ses yeux. De toutes façons s'il partait elle allait sans doute lui courir après. Trop autoritaire pour supporter qu'on se barre comme elle l'aurait fait, qu'on ignore ce qu'elle dit. La brune passa la serviette autour de ses épaules. Dommage qu'ils n'aient pas d'abri autre que ce parapluie à portée de main. La pluie tombait toujours fortement sur leur toit rouge. Peut être que Logos serait capable de leur faire un espèce de bouclier psychique. Elle n'en savait tellement rien. Elle essaierait bien, mais pas avant d'être sûre qu'il arrête de se mettre en tête qu'il était un danger public. Il ne savait pas à quel point ça ne lui faisait pas peur.

" Je suis Solveig, enchantée, désolée si j'ai l'air de te faire la morale, c'est que.. voilà. "

Voilà quoi ? T'es stupide ou quoi ? Elle n'arrivait pas vraiment à exprimer ce qui tournait au dessus de sa tête en l'entendant parler comme ça. C'était flou, lourd, mélangé, incompréhensible. Voilà quoi ? Elle rit un peu, l'air légèrement gênée par sa propre incapacité à trouver des mots. De stupides agencements de lettres lui manquaient. C'était malin. Ses yeux violets glissant vers le ciel d'un gris de plus en plus sombre lui apprirent que non, l'orage n'était certainement pas près de cesser. Bien au contraire, elle avait l'impression qu'il empirerait. Les grondements sourds du tonnerre s'étaient à présent rapprochés d'eux et de temps à autres on pouvait apercevoir un éclair déchirant le ciel. Suivi d'un bruit lourd et légèrement stressant. Ce temps ne la rendait pas tranquille, il lui donnait l'impression que tout allait s'écrouler, que la foudre pourrait avoir la bonne idée de s'abattre sur la terre à tout moment. Et près d'eux surtout. Même Ethos ne pourrait pas la protéger de ça. Tout pour la rendre nerveuse. Il ne manquerait plus que le vent se lève.

" Enfin 'voilà'. Le mot inutile par excellence... Reste, s'il te plaît, on va trouver un abri, je sais pas si on est plus proches de chez moi ou de la forêt mais on trouvera. Comment tu t'appelles ? "
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Arka NatsuoArka Natsuo

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MessageSujet: Re: Under my umbrella o/ {ft. Arka} Under my umbrella o/ {ft. Arka} Icon_minitimeSam 9 Aoû - 20:00


- Pourquoi je ne m'approcherais pas ? T'as une maladie contagieuse ou juste le mal de vivre ?

Elle interrompit brièvement la marche non limpide de notre héros avec facilité, et l’intercepta sur un ton assez lyrique. Elle voulait mourir ou quoi ? Nan, mais sérieusement, qu’attendait-elle de lui ? La jeune demoiselle n’avait décidément pas conscience du danger qu’il représentait. Ou alors avait-elle vécu bien pire, et cachait sous cette piètre protection qu’est le corps, tous ces souvenirs les plus obscures. Mais bon, à vrai dire il n’en savait rien, et ‘’exprimait’’ juste ses hypothèse. Elle se tenait donc derrière sa sombre stature, et continuait tant bien que mal la conversation. Cette phrase, en quoi était-elle drôle ? Voulait-elle détendre l’atmosphère ? Voulait-elle rendre la conversation plus amicale ? Parce que l’unique chose qu’elle venait d’accomplir était de rendre un peu plus pessimiste notre homme désespéré. Enfin bon, sa venait surement d’une bonne intention, vu son sourire jovial et enjoué. Il s’arrêta alors plus précisément sur la deuxième partie de sa phrase. Le mal de vivre. Un mot assez généreux pour définir sa misérable vie. Plutôt même bienveillant. Encore une fois, si l’innocente fille savait... Car oui, cette vie de philanthrope métamorphosé, entouré d’amis et d’une famille aimante. Sans oublier tous les problèmes du quotidien qui vont avec. Se battre pour rien avec son frère, et tomber finalement sur la même longueur d’onde, main dans la main. Ces pleurs, ces rires, ces peines, ces joies. Oui, tout cela il en avait rêvé chaque jour, chaque heure, enfouit au fond de son âme à la fois triste et blessée. Mais cette diabolique rêverie avait disparu au cours du temps et le laissait seul.

Sa quête principale, qui était de retrouver son cher frère, l’avait pratiquement détruit. Cette foutu ambition l’avait amené dans les recoins les plus oubliée de ce monde. Peu à peu, les saisons passèrent. Hiver après hiver, été après été, sans la moindre réponse. Et, en dépit de la présence d’Hera, seul le silence restait avec lui. En effet, elle l’avait poussé un peu plus au centre des ténèbres. C’est pour cela qu’il comprit qu’il ne trouvera pas la paix, tant que le passé n’aura pas brulé.    
 
- Malheureusement, c’est bien autre chose.

Répondit-il, la larme à l’œil. Oui, il voulait que cela cesse, mais n’en avait pas la force, ni le moyen. Du moins, vu le solitaire qu’il était, il aurait bien du mal à vaincre cette hantise. Il essaya alors une dernière fois de retenir ses larmes, en vain. De nouvelles trainées liquides s’était figées sur son visage, et se mêlèrent à la pluie glaciale qui battait de son plein. Impossible de résister plus longtemps. Il regarda alors de nouveau la jeune femme, l’air honteux. Que pensait-elle de lui maintenant ? Au début, elle ne dît rien et ne bougeait guère plus. Les yeux braqués sur lui, elle mit rapidement terme à cette séance de regard, et arpentait avec patience son sac. Avec attention et délicat, elle prit y une serviette, et la déposa sur sa chevelure mouillée. Ouais, pas mal. Tellement bien qu’il ne bougea pas. D’habitude, il l’aurait repoussé violemment, et serait partit sans dire un mot, la laissant en plan. Mais nan, il ne broncha pas, et agitait hâtivement cette dernière sur sa tête. Cette rencontre était peut-être autre chose qu’une simple approche objective, liée au hasard. Car au fond de lui, maglres son apparence qui laissait percevoir le contraire, il voulait qu’on l’aide, et qu’on le sorte de ce tragique chemin. Par n’importes moyens. Oui. Il fallait juste trouver la bonne personne. Un léger rictus se dessinait à présent sur son visage, suivit de celui de la jeune brunette.

- T’es têtu toi hein !  

Dit-il, lui tendant amicalement la serviette. Elle lui avait permis d’essuyer quelque peu son regard chagriné, et ses cheveux par la même occasion. Le sourire était toujours la. Et il n’allait pas le lâcher aussi facilement, à sa non ! Il était si rare cet événement, qu’il en avait oublié les manières.

- Ecoute, tu peux pas me dire que tout va bien et repartir sous la pluie pour fondre en larmes comme ça. On se connaît pas, et peut être que t'as eu la méga-poisse ou fait des trucs horribles dans ta vie mais je m'en f*us. J'ai sans doute fait pire. Alors s'il te plaît ne me fais pas ce coup là, les faux 'tout va bien' c'est ma spécialité. "


- Ne t’inquiètes pas, je ne partirai pas, plus. Pire que moi ? Je ne crois pas.

Répondit-il d’un sourire plus prononcé. En fait, il avait raison ce c*n. Ces premières impressions étaient bien les bonnes. A moins qu’elle mentait ? Nan, il ne la pensait pas capable de sa, pas elle, même si il la connaissait que depuis cinq pauvres minutes. Mais alors, comment faisait-elle pour entretenir ce visage radieux semé d’embuches ? Une réponse très simple, elle était juste bien plus forte intérieurement que lui. Cet homme apathique était faible, trop faible… Jamais, il ne voyait sa vie avancer, voir même débuter. Il serait resté à se morfondre sur lui-même tel un incapable, et n’aurait pas eu la force de dire stop, d’arrêter d’entendre ses sottises. Toujours abrités sous leur protection de cuir, Il continuait de zieuter la jeune brune, le regard un peu plus fasciné. Captivé, il entendit brusquement son nom. Elle s’appelait Solveig. Tiens, pas courant ce nom tiens. Il n’avait pas la moindre idée d’où venait ce prénom ‘’exotique’’ et voulait en savoir plus. Mais plus tard. Car la demoiselle était maintenant désolé. Desolé de quoi ? Réellement, le seul abruti qui errait sous cette pluie glacial, c’était lui, embrigadé par ses conneries. Et il commençait peu à peu à s'en rendre compte. D’un signe de main, il pointa son visage. C’est vrai quoi. Il la suivit alors, et jeta un furtif regard vers les cieux. L’orage n’était pas prés de se terminer, et grondait les forces qu’il lui restait. Un abri. Encore une fois, une bonne idée de sa part. Mais comme il dit toujours, attention aux imprudences. Et aller vers la foret en était une. Sauf si elle voulait griller, et flamber comme une belle merguez, la ouais, elle se dirigeait vers la bonne direction. Elle lui demanda en dernier lieu son prénom. Chose qu'il n'avait pas encore dit...

- Ne sois pas désolé, c’est plutôt moi qui le suis. Le seul abruti ici, c’est moi. Et mon prénom c’est Arka, pas commode hein… Par contre, si tu le veux bien, je préfère aller vers chez toi. Aller vers la foret avec ce temps, serait assez imprudent tu ne crois pas ?

Répliqua-il, se retournant vers la bonne direction. Il orienta son pauvre corps vers la ville, et lui fit signe de prendre la tête de l’expédition. Ce n’était vraiment pas son genre de faire sa. Aller chez une personne qu’il connaissait à peine ne rentrait pas dans ses mœurs, surtout depuis son déménagement dans la région de Corleos. Mais il ne voulait pas laisser la fille qui lui avait soutiré un sourire partir sans jamais la revoir, pas encore une fois. Arka, j’ai une seule chose à dire : Attention à ne pas t’en mordre les doigts, c'est déjà arrivé plusieurs fois, alors fais gaffe à elle.

-Je te laisse passer devant !
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Solveig IndriðasonSolveig Indriðason

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MessageSujet: Re: Under my umbrella o/ {ft. Arka} Under my umbrella o/ {ft. Arka} Icon_minitimeDim 10 Aoû - 5:33

- Malheureusement, c’est bien autre chose.

Pire que le mal de vivre, hein ? Ca lui avait brièvement arraché un sourire en coin. C'était large comme terme. Ca regroupait bon nombre de problèmes, de complications, de subtilités. Des périodes de ' j'aime ce monde' comme des 'le monde n'en vaut pas la peine je veux être une ermite'. Ca impliquait une certaine ironie pour pouvoir se traîner sans réelle conviction au milieu de tout ça mais vouloir vivre quand même, dans le fond. Le mal de vivre, c'est précisément ce qu'elle avait, à y réfléchir. Elle trouvait ça sans intérêt, merveilleux, douloureux, divertissant, terrible, une belle aventure; mais terriblement cruel. Ca lui faisait mal, ça lui faisait mal quand elle regardait en arrière, quand elle se penchait sur le présent, quand elle osait penser à l'avenir. Il fallait avoir le coeur bien accroché pour se décider à vivre. A vivre pleinement, surtout, en se disant que personne n'a de seconde chance. Ca lui faisait mal en permanence et pourtant elle adorait ça. Avoir le mal de vivre, voilà ce que ça faisait. Pas terrible comme état, parfois la brune se surprenait à se dire qu'elle aurait voulu rester une enfant. Au lieu de se mettre à penser. Enfin, il n'avait pas le mal de vivre. On pouvait aussi appeler ça nostalgie mais ça faisait tout de suite moins 'vrai'. Nostalgie, ça a une idée de douceur. Pas de douleur. Or c'était l'essentiel, d'après ce qu'elle avait pu voir. La douleur. Il ne recula pas lorsqu'elle s'approcha à nouveau, tenant le parapluie rouge dans une seule main. Il la qualifia de têtue, ce qui ne fit qu'élargir son sourire. Ah bon, elle, têtue ? Noooooon. Personne n'avait jamais dit ça. Personne ne l'avait jamais traitée d'acharnée. Il souriait enfin, chose qui rassura instantanément la Rocket. Elle se dit que tout n'était pas perdu, elle se dit que son coup de blues allait sans doute passer ,elle se dit qu'au fond ça pourrait être pire. Il allait remonter la pente, il allait voir le monde autrement, il allait comprendre que se morfondre le mènerait au trou et pas plus loin. Il n'allait pas finir comme elle, en somme. Oui, ça lui mettait du baume au coeur, ce sourire. Plus qu'elle ne voudrait bien l'avouer, mais on voyait bien quelque chose briller au fond de ses yeux violets.

- Ne t’inquiète pas, je ne partirai pas, plus. Pire que moi ? Je ne crois pas.

Lui assura-t-il, toujours souriant. Chose qui acheva de la rassurer. Elle n'aurait pas à lui courir après sous la pluie, les mettant tous les deux dans une situation assez embarrassante. Et perdant du temps, et augmentant le risque de tomber malades aussi. Ca la mettait tout de suite de meilleure humeur. La brune repoussa son broyeur de noir dans un coin de son crâne. Plus tard bout de chou, plus tard. Ca ne servait à rien et ça n'avait pas de raisons en ce moment. Il ne pensait pas à pire. Il devait avoir gravement ramassé pour être aussi désabusé à son âge. Elle ne put s'empêcher de regarder brièvement son visage en repliant la serviette en deux. Ouais, il faisait jeune, seule la cicatrice sous on oeil avait un air de marque d'un passé pas forcément facile. Elle se retint de soupirer. Trop jeune pour être déjà brisé, en simple. En même temps, Solveig était bien placée pour savoir à quel point les emm*rdes n'attendent pas les années. Ses 16 ans restaient gravés au fer rouge. Dans sa mémoire, sur sa peau. Elle avait des p*tain de cicatrices de cette année à la c*n. Brisée physiquement par le crash, achevée par son père. Si elle le revoyait la brune ne promettrait à personne de ne pas lui mettre une balle dans la tête. Enfin, elle n'était pas là pour ça. Elle était là pour l'aider, lui, pas pour lui dire à quel point elle en avait bavé mais pour lui faire comprendre qu'il n'était pas le seul à avoir cru fermement que tout était fini, tout était perdu, plus rien ne pourrait jamais briller. Et que ça se soignait, et que ce n'était pas vrai, que ça pouvait s'arranger. Optimiste jusqu'au bout, hein. Même lors d'une journée pareille elle serait capable de chercher du bleu dans le ciel.

- Ne sois pas désolée, c’est plutôt moi qui le suis. Le seul abruti ici, c’est moi. Et mon prénom c’est Arka, pas commode hein… Par contre, si tu le veux bien, je préfère aller vers chez toi. Aller vers la forêt avec ce temps, serait assez imprudent tu ne crois pas ?

Voilà qu'il s'excusait aussi. Eh bien ils étaient quittes, dira-t-on. La brune hocha la tête en marquant son prénom dans un coin de sa tête. Dans les fiches, juste à côté du visage. Arka. Elle n'avait jamais entendu de nom pareil, effectivement ça avait son effet. Quoi qu'il en soit ça le mettait définitivement dans la catégorie 'outsider'. Comme Scott. Il n'était pour rien dans la guerre qu'elle menait aux autres teams, il ne représentait pas de danger. Alors elle pouvait se risquer à lui faire confiance. Elle n'allait pas finir par se dire qu'elle était complètement c*nne et que ça avait été une mauvaise idée. Il se tourna vers la ville en lui faisant signe de mener. La Rocket jeta un bref regard vers la forêt. Il avait raison, de toutes façons ça ne l'inspirait pas, elle n'avait pas envie de tomber sur un Pokémon effrayé qui paniquerait avec l'orage et ne ferait qu'empirer la situation. De plus les arbres allait leur attirer la foudre dessus, ce n'était même pas une option. De toutes façons il lui semblait que la ville était plus proche. Enfin. Disons qu'il leur restait moins de la moitié du chemin pour y arriver, selon elle. Ca tombait bien ses baskets avaient beau être confortables, trempées elles lui faisaient froid aux pieds.

" J'te dis, à être désolés tous les deux, on est pas rendus ! "

Fit-elle sur on ton enjoué en passant la serviette autour des épaules d'Arka. Puisqu'elle l'avait sortie autant que ça serve à quelque chose, l'objet n'étant pas trempé elle n'allait pas le ranger immédiatement. Il n'avait pas eu l'air de trembler mais elle préférait s'assurer comme elle pouvait qu'il ne prenne pas froid. Autant mettre toutes les chances de leur côté. Elle ne savait pas vraiment quels revenus pouvaient avoir les vagabonds, si leur famille leur envoyait de l'argent ou qui que ce soit, mais les médicaments ne rentraient certainement pas dans leur budget. Ou alors difficilement. Le temps n'était pas en voie de s'arranger d'après ses observations. Journée de m*rde, sérieusement, parfois elle regrettait de ne pas avoir de moyen de transport plus rapide que ses jambes. Courir n'était pas exclu mais la brune allait glisser dans une flaque et se faire mal, ou perdre son parapluie, ou semer Arka.. bref, pas la meilleure idée qui soit. Cependant son pas assuré les emmenait vers Volibourg qui semblait pousser comme un champignon. Enfin, sans doute dans sa tête, mais c'est ce qu'elle se disait pour se rassurer.

" Ca ne me dérange pas que tu squattes un peu tu sais, je suis pas le genre de personne à laisser les autres crever sous la pluie. "

Pas son genre, hein ? Certains auraient éclaté de rire en entendant ça et l'auraient taxée d'hypocrite sans limite. Pas son genre, tu parles. Elle s'en défendait ,c'était vrai, elle essayait de gardeur ne ligne de conduite, d'être jute. Oui, juste, quel projet utopiste. Presque ridiculement naïf compte tenu du monde dans lequel elle vivait. A la base ce n'était pas son genre, effectivement. Mais franchement, si par exemple un Aqua était frigorifié comme ça sous la pluie, la demoiselle se serait contentée d'éclater de rire. Ridicule, méprisable. Un Aqua, eh bien c'était son élément après tout ! Sûr qu'elle l'aurait laissé tomber malade sinon crever comme un chien. Ce n'était pas son problème, et son mépris instinctif pour les autres teams ne l'aidait pas du tout. Bien sûr que si elle était d'humeur vraiment sans-pitié elle laisserait un ennemi crever sous la pluie sans le moindre scrupule. S'il lui faisait pitié la chef lui laisserait son parapluie, à la limite. Ou lui ferait signe de la suivre vers un abri quelconque, l'air méprisant. Non, on ne pouvait pas vraiment dire qu'elle soit profondément bienveillante. Elle le serait volontiers, si ça avait déjà mené qui que ce soit quelque part. Mais dans son opinion, ça n'avait jamais eu le moindre intérêt. Tout en marchant d'un pas vif, elle ne laissait pas les grondements du tonnerre et les pleurs de la pluie s'imposer. On ne pouvait parler de laisser le 'silence' s'imposer. Plus maintenant. Parce qui'l n'y avait plus de silence, que les éléments déchaînés. Elle avait presque l'impression que cette pluie amenée par la mer était salée. Comme des larmes qui n'en finissaient pas de tomber. Raison de plus pour que Solveig parle au dessus de ça, essayant d'oublier cet aspect plutôt déprimant de la journée. Peut être en essayant aussi de le faire oublier à Arka. Elle n'en savait trop rien.

" Tu quittais Volibourg je suppose. T'es pas d'ici non plus pas vrai ? Je t'ai jamais vu en ville. "

Demanda-t-elle. Oui, le 'non plus' était nécessaire. La brune n'était pas originaire de Corleos, et franchement, elle en était heureuse. Cette île était une réelle pourriture. Une jungle impitoyable, pas facile pour se décider à se lancer dans la vie. Qu'est-ce qui l'avait amené là ? C'était un endroit à la c*n. Surtout Volibourg, il fallait bien l'avouer. Les Rockets n'étaient pas réputés doux et avaient rendu la population nerveuse, sur ses gardes, voire amère pour une certaine partie. Ceux qui étaient là depuis le plus longtemps en réalité. Les plus anciens, les plus aigris. Ils s'étaient rapprochés, mine de rien. L'idée que la Souricière risquait l'inondation avec ces histoires traversa brièvement l'esprit de la chef mais elle se dit qu'elle se pencherait là dessus plus tard. Pitié, pas l'évacuation des eaux, pas cep problème métaphysique. Pas maintenant, ses neurones n'étaient pas préparés à ça.

" J'suis arrivée là à 18 ans, forcément j'ai pris mes marques, mais 'Arka' ça fait vraiment pas d'ici... En plus Volibourg c'est pas facile, j'espère que c'est pas la première ville que tu vois, ça va te dégoûter de la région. Qu'est-ce qui t'a emmené ici ? "

Continua Solveig sur un ton un peu plus pensif, ses yeux violets parcouraient le ciel. Solveig ne faisait pas d'ici non plus. Elle faisait nordique. On l'avait regardée sous le nez à son arrivée. Enfin maintenant plus aucune chance. 'prendre ses marques', c'était bien faible pour décrire ce qu'elle avait fait. Loin en dessous de la vérité.Elle en rirait presque. Mais pas besoin d'alarmer son interlocuteur en lui disant qu'elle menait des mafieux à la baguette depuis environs un mois. Qu'elle ne l'avait pas complètement digéré, d'ailleurs. Non, ce n'était pas le genre d'informations promptes à rassurer... Un soupir lui échappa et elle se massa la tempe gauche de sa main libre, fermant les yeux quelques secondes. Il fallait qu'elle appelle Aries pour lui dire. Ca faisait un moment maintenant qu'ils n'avaient pas parlé. Il faudrait aussi qu'elle trouve le moyen de parler à Leo et Shana, et de.. l'idée lui faisait mal à la tête. Plus tard. Elle les tracerait sérieusement un jour, un jour de motivation à toute épreuve. Plus tard. Leurs pas approchaient de la ville, la pluie n'approchait pas de la fin, elle avait tout de même bon espoir d'atteindre son appartement avant qu'ils ne se transforment tous les deux en flaques.
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MessageSujet: Re: Under my umbrella o/ {ft. Arka} Under my umbrella o/ {ft. Arka} Icon_minitimeLun 11 Aoû - 18:07


- J'te dis, à être désolés tous les deux, on est pas rendus !

Rétorqua-t-elle elle, glissant soigneusement la serviette autour de son cou. Ouais, elle voulait à tout prit qu’il ne prenne pas froid. Il accepta avec gaité et fit un léger mouvement de  tête en guise de merci. Il affectionnait particulièrement toutes ses petites manies. Il ne le montrait pas car son pitoyable ego l’en empêchait, mais il aimait sa .Et son âme attristée s’enjouait en peu plus au fil du temps. Il chercha alors promptement la dernière fois que ces petites, mais efficaces, marques d’attention avaient fait surface. Et à vrai dire, sa faisait bien longtemps. Il en avait parcouru du chemin sans voir le moindre signe d’intérêt à son égard. Mais bon, ‘’ il faisait avec’’, berçant au fond de son cœur un creux marqué.

En fait, elle avait de nouveau raison. Ce comportement de ‘’ Excuse moi, je suis encore désolé’’ allait le ramener d’avantage dans  ses désolations. Il ne devait pas replonger dans ses ténèbres qu’il venait à peine de chasser. Pas encore. Au moins pour elle ; celle qu’il l’avait aidé juste par son sourire. Il fit donc un nouveau signe de la tête pour montrer son approbation, et suivit la jeune brune en direction de Volibourg. Cette ville si boueuse et décrépite, elle était le lieu parfait pour les rencontres d’un certain type et autres échanges frauduleux. Et en plus d’avoir une météo peu convenable, elle était notamment le siège de cette fameuse organisation, la team Rocket . Mais impossible qu’elle fasse partie d’un complot aussi gros que celui-ci. Non impossible. Ce visage d’ange ne pouvait appartenir qu’à une bonne personne. Du moins, c’est ce qu’il pensait fortement.  Il reprit alors ses esprits, et accentua vivement sa marche, la tempête n’était vraiment pas prête de s’arrêter. On pouvait maintenant entendre les sons lourds de la foudre se dispersaient sur la route endommagée. La crainte que l’orage se focalise sur eux était bien entendu présente dans son esprit. Il fallait donc agir vite.

Alors que les fines gouttelettes d’eaux se multipliaient toujours en plus grand nombre sur le parapluie rouge, l’idée de Solveig rassura légèrement le brun. L’image de s’enfuir en courant lui traversa la tête, mais s’abriter chez elle un moment n’était pas une si mauvaise idée. Non qu’il voulait passer pour le mec pourri, mais par les temps, ce n’était pas discutable.

- Tu quittais Volibourg je suppose. T'es pas d'ici non plus pas vrai ? Je t'ai jamais vu en ville.

Ajouta-t-elle, le sourire aux lèvres. Evidemment qu’il n’était pas d’ici.  Vivre dans la même région que le drame qui avait dévasté son passé fut insupportable. Il avait du partir laissant derrière lui, les cendres antiques de sa propre bâtisse. A vrai dire, Johto était bien plus beau que ne pensait la populace. Ses plages sableuses, ses forets luisants de pokemons, ses mers à la fois belles et déchainées … Même les grottes obscures avaient quelques choses de fabuleux, c’est pour dire... La ville dans laquelle il résidait depuis plusieurs années n’en était donc point ignorée. Ecorcia, son bois aux chênes et son puits ramoloss.   Un vrai cadre de sérénité pour les amateurs de tranquillité. Mais il ne pu supporter l’idée marcher dans les poings ensanglantées de son pauvre frère. Avec dédain, il avait pris la route vers Corleos, la zone des teams. C’était la que se tenait le reperd de la team Magma, celle qui lui avait causé tout ces insupportable problème. Mais connaissant la ville propre à ce nom, il n’avait eu le courage d’y mettre une seule fois les pieds. Une certaine hantise habitait son esprit. Alors bon, s’il n’arrivait pas à franchir les barrières d’Arpolis, les affronter lui était tout simplement imaginaire. Ah sa ouais, il y avait pensé, martelant de coups les prédécesseurs du drame. Oui, il aurait pu. Mais ce conditionnel marquait bien le malaise dans lequel il baignait depuis si longtemps.

La brune avoua peu de temps après qu’elle n’était pas d’ici, chose qu’il avait devinée. Son visage ne s’apparentait en aucun cas avec la ville de Volibourg. Elle était joyeuse, et son visage respirait visiblement le bonheur. Tout le contraire de cette miteuse et pauvre métropole. Si encore, on pouvait la qualifier de cet adjectif bénéfique. Ses yeux restèrent figés quelques instants, ce pourrait-il qu’elle vienne elle aussi de Johto ? Pas d’Ecorcia bien sur, car il connaissait la plupart des résidants. Mais peut-être des villes voisines ?  Il devait lui demander, juste pour en être sur. Concernant la question qu’elle venait de poser, il ne réagit pas plus que sa. Visuellement parlant, il ne connaissait que la grande ville d’Holyris. La belle et vivante ville ou le modernise régnait en maitre depuis sa construction. Belle et vivante, pff tu parles. Là-bas, le trafique assez dense lui donnait un mal de crane pas possible et l’encourageait à s’isoler. Les gens trépignaient d’envie de rejoindre leur lieu de travaille et dévisageaient en permanence les autres passants. C’est pour cela qu’il ne restait pas plus de deux jours dans ce lieu étouffant. Naviguant dans cette immense jungle sans lieu de repos, Il était en quelques sortes un nomade. Le jour, il récupérait avec peu de monnaie les provisions du lendemain . Et le soir, il cherchait désespérément un lieu pour dormir la ou le temps lui permettait. Pas comme aujourd’hui par exemple. Il remarqua alors que la jeune fille se tenait fermement le haut de sa mâchoire gauche et fermait les yeux comme par fatigue.

- Ca va, tu te sens bien ?

 Dit-il, d’une voix particulièrement compliante. Elle en avait tout simplement peut-être marre de patauger depuis vingt longues minutes sur cette route. Ou bien, comme lui, avait elle laissé remonter quelques souvenirs enfouit. A vrai dire, il n’en savait rien, et émettait encore ses hypothèses. Pour le moment, il lui était impossible de deviner le fond de ses pensées. Par instinct, il s’approcha un peu plus vers elle et lui déversa un beau sourire. Il ne savait pas pourquoi mais il le faisait, espérant effacer les creux affaibli de son visage. Histoire que la conversation ne parte pas en mépris collectif.

- Effectivement, je viens de Johto, d'un petit village nommé Ecorcia. Mais simple question, comme tu l’as dis, tu n’es pas non plus d’ici ? Et, Tu fais comment pour garder ce beau sourire alors que tu vis à Volibourg. Franchement, explique moi ton truc, parce-que la je ne vois pas.


Ajouta-t-il, l’air tendu. Apres s’être gratter furtivement la tète, il remit une couche sur la cité du mauvais temps. Pour les longs dialogues, il n’était pas réellement doué. Enfin, sa vieille nature aurait pu faire le boulot. Il se serait soit débrouillé pour trouver un bon sujet de parlote ou alors aurait simplement esquivait la question, mais depuis l’incident… Tout cela lui était bien trop éloigné. Il n’avait pas eu une discussion sérieuse depuis un bout de temps, et son Scarhino commençait à s’impatienter. Ne pas voir son maître ''adoré'' avec d'autres personnes le chagrinait plus que tout. C'est vrai que des amis aurait pu attendrir sa personnalité mais bon.  

Pour plomber l'ambiance, c’est sur il était sur le bon chemin. Nan mais sérieux, il n’aurait pas pu esquiver cet endroit de mal-être pour lui remonter le moral. Il ne devait pas assombrir les si beaux sentiments de la jeune fille, l’orage en avait déjà bien assez fait. Il chercha désespérément un autre sujet de conversation, et resta subitement bloqué sur l’image de sa pokeball entre les mains. Ouais, les pokemons, elle devait bien en avoir quelques uns. Il leva avec délicat le bras pour faire par de sa découverte et braqua ses yeux sur le corps de la jeune demoiselle. Il remarqua que le vent s’était brusquement levé, emportant dans son passage sa chevelure brune. Il pouvait le supporter mais si blizzard s’y mettait aussi, on n’était pas rendu…  

-Ecoute, je veux bien te dire pourquoi je suis venus à Corleos, mais à l’abris d’accord ? Et au passage, je te parlerai de Hera’, mon compagnon !
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