ULMER PHOENIX




▬ Nom :: Ulmer
▬ Prénom :: Phoenix
▬ Âge :: 22 Ans
▬ Née là bas :: Interpolis
▬ Et a cette DATE là :: 14 Février.. SANS COMMENTAIRES

▬ Un petit surnom ? :: Phoe' ; jusqu'à preuve du contraire
▬ Ma Team ? :: Galaxy - esseulé -
▬ Rang :: Scientifique



▬ Ma couleur favorite :: Doré
▬ Mon type favoris :: Vol o/
▬ Mon légendaire favoris :: Crefollet (Cervellet♥)
▬ Mon pokémon de rêve :: .. plus tard

▬ Mon plus grand rêve :: Là, en ce moment, mon lit
▬ Ma plus grosse crainte :: Voler, un jour (comme un piaf oui).. et pour répondre  ta question; j'suis pas fou !

▬ Quelques anecdotes sur moi :: ♛ Vrai accro à la cigarette, irrécupérable, fini, je mourrais d'un cancer des poumons à 30 ans
♛ Phobique du feu.. maintenant relisez la phrase d'avant et imaginez moi face à mon briquet.
♛ J'ai besoin de lunettes de vue, pour lire. L'ennui c'est que je les perd tout le temps.
♛ J'ai aucun sens de l'orientation, mais comme j'ai de la chance je m'en sors souvent sans trop de problèmes.
♛ J'ai beaucoup de mal avec les enfants, ça m'insupporte. L'ennui c'est qu'ils m'aiment bien.
♛  Je suis incapable de porter deux chaussettes de même couleur. Juré, gérer les lessives c'est pas pour moi.
♛ Je vis très mal ma date de naissance, et n'osez pas me demander pourquoi.
♛ Pansexuel; ça paraît bizarre vu comme ça mais en simple je vais tomber amoureux de 'vous', de votre 'personnalité' sans que le fait que vous soyez un homme ou une femme compte dans la balance. Mais vu la bande de c*ns qui peuple cette Terre, autant dire qu'il y a très peu de chances que ça arrive; rêvez pas trop nan plus.
♛ J'ai beaucoup de tatouages, on peut les voir le long de mon bras gauche, mon flanc gauche et également une petite flamme du côté gauche du cou.
♛ Je comprend jamais pourquoi on me dit " T'es vraiment un emm*rdeur toi ! T'as de la chance, avec ta gueule d'ange ça passe. " J'veux dire.. t'as déjà vu des anges ?
▬ Quelques qualités :: ♛ A un bon fond ♛ Bonne empathie (meilleure que ce qu'il veut bien qu'on voie) ♛ Souriant ♛ Bon comédien ♛ Etonnement patient ♛ Pragmatique ♛ Chanceux ♛ Moins stupide qu'il en a l'air ♛ Tactile (dans le sens câlins, c'pas un portable) ♛ Attachant, mine de rien ♛
▬ Quelques défauts :: ♛ Désabusé ♛ Désordonné ♛ Moqueur ♛ Désespérément sarcastique ♛ Indélicat ♛ Ironique ♛ Feignant ♛ Vit mal l'isolation ♛ Sans humour le matin ♛ Possessif ♛ Lééééégèrement obstiné ♛





▬ Surnom :: Idle
▬ Sexe :: F
▬ Race :: Statitik

▬ Rencontre :: Voir détails dans la présentation mais une fois de plus ce n'est pas tellement Phoenix qui a rencontré Idle. C'est cette dangereuse psychopathe qui lui est tombée dessus un après-midi de début d'hiver si je ne m'abuse, alors que les jours se raccourcissaient dangereusement et que notre tête blonde avait décidé d'aller se perdre en forêt pour ignorer bien tranquillement le reste du monde. La Statitik lui est tombée dessus alors qu'il passait sous un conifère, s'est accrochée à lui, l'a un peu électrifié et ne l'a plus lâché. Genre plus jamais. Il voulait s'en débarrasser au départ mais a fini par se dire que ça lui passerait. Personne n'a rien dit quand il est rentré avec une Pokémon. Et puis en définitive ils sont devenus très proches, vraiment amis, inséparables. Alors il s'est décidé à la capturer, pour 'sceller' tout ça.
▬ Caractère :: Idle c'est une dangereuse psychopathe d'après Phoe' et avec tout le sérieux dont il est capable. Elle l'aime beaucoup, vraiment, c'est sa meilleure amie qui le suivra dans ses c*nneries et se gênera pas pour montrer son affection à tout va.. avec parfois un peu de maladresse. Sa maladresse se caractérise souvent par des décharges électriques. Oh, rien de trop puissant, mais assez pour crisper son dresseur. Idle est solaire, électrique (aha), joyeuse, communicative, démonstrative. C'est un rayon de soleil ambulant, collée à Phoenix la majorité du temps; parce qu'elle l'embête mais elle l'aime quand même. Elle l'aime beaucoup, elle irait se faire cramer par n'importe quel c*nnard de Pokémon feu si ça pouvait le protéger. Pas de limites de ce côté là, sa petite taille ne limite pas son courage. Par contre, frileuse comme elle est, un petit coup de vent la fera détaler et se blottir dans le creux du sweat à capuche de Phoe'.. pour diffuser de petites impulsions électriques. Idle est terriblement malicieuse, joueuse, un peu immature et sait rarement où s'arrêter. Ca donne bien du boulot à son dresseur, en particulier en labo. La limite entre le jeu et le sérieux est assez ténue dans sa petite tête jaune. Rusée et malicieuse, donc, elle aime se glisser dans les coins pour lui tomber sur la tête par surprise, mettre de l'électricité statique dans ses draps, la poignée de son appartement, ou se nourrir sciemment de l'électricité de son portable, ce qui le décharge bien sûr. Et puis quand Phoe' dort, surtout en hiver, Idle a tendance à se coller à son cou pour jouer les pacemaker. Vous imaginez bien qu'il a rarement beaucoup d'humour, le matin, du coup. Elle est terrorisée par le fait qu'il fume et cache ses paquets de clopes, mais a l'esprit assez vif pour toujours chercher ses lunettes avec lui. Mais que personne d'autre s'approche d'elle sous peine de se faire électrocuter. Pas câline avec tout le monde, cette bestiole.





A vrai dire, en voyant arriver tout à fait normalement cette petite tête blonde et hurlante un soir plutôt frais à l'hôpital central d'Interpolis, on aurait pas pu se douter des vagues complications à venir. Peut être qu'il s'en doutait, lui, en revanche ,derrière ses yeux fermés et ses cheveux bouclés. Et que c'est pour ça, qu'il hurlait autant et se débattait presque dans les bras de la sage femme qui ne le calma qu'en le posant contre sa mère épuisée. Déjà il jouait les petits rebelles en contestant le 'sage' dans son appellation; il voulait pas qu'on le touche ce gamin. Oui, à y réfléchir, peut être qu'au fond de son esprit pas tout à fait en éveil, il avait senti venir les emm*rdes. Il savait qu'être né un 14 Février n'allait pas lui faciliter la tâche; que franchement c'était une date de m*rde. L'unique rose couleur carmin embaumait la pièce ou se reposait sa mère d'une odeur douce, légère mais pas plus désagréable que ça. Et cette femme vraiment jolie, d'un blond cendré qu'elle appelait 'roux' faisait tourner la tige épineuse entre ses doigts d'un air absent. Elle n'avait pas bougé depuis l'accouchement, la péridurale l'empêchant de sentir ses jambes. Le nom du nouveau né avait été écrit dans le registre des naissances maintenant. Après un énième débat épineux - c'est le cas de le dire - avec son mari qui apportait la rose, ils l'avaient épargné. Sur ce moment; on peut dire sans exagérer que ses parents avaient été des sages. Sa mère plus particulièrement, qui avait lourdement insisté en faveur de son fils. Son premier fils, tout de même.

Ils ne l'avaient pas appelé Valentin. Le voilà sauvé.

Le petit Phoenix grandit sans complications superflues. Il vomissait à la figure de ses parents les pots pour bébés qu'il n'aimait pas, s'accrochait désespérément à son doudou et refusait catégoriquement qu'on le lui enlève et se réveillait en hurlant sauvagement au milieu de la nuit sans le moindre égard pour ses parents qui s'étaient déjà occupés de lui avec amour toute la journée. Non, en somme, rien de bien difficile à vivre. Son doudou fut d'ailleurs rapiécé une bonne centaine de fois, il n'arrêtait pas de lui arracher ses oreilles de Laporeille sans ménagement. Allez savoir pourquoi. Sa tête lui plaisait peut être plus sans oreilles. Légèrement psychopathe dans l'âme, cet enfant. Enfin; recoudre les oreilles du doudou n'était qu'un aléa quotidien assez banal, somme toute. Au bout d'un moment on l'envoya au contact de ses petits camarades à l'école. Chose à quoi il répondit tout d'abord par la négative : ' Non ils sont tous bêtes, j'veux pas les voir.' . Point. Il était catégorique. Et il boudait les institutrices qui n'en finissaient pas de s'extasier sur ses boucles blondes et ses yeux couleur or également. 'Mais qu'il est mignon ,ce petit.'. Tu parles. Mais au bout d'un moment il commença à s'habituer, se faire à l'idée qu'il y avait sur Terre des gens, des gens pas tous à la hauteur, mais qu'il allait devoir faire avec. Et ça se mit en place très simplement dans son esprit d'enfant avec beaucoup lus de facilité que ça l'aurait fait s'il s'en était rendu compte plus tard. A partir de là il cessa de jouer les cas sociaux pour jouer avec les autres enfants qui, à cet âge là, n'étaient pas du genre à regarder le autres de haut ou les exclure parce que ci, parce que ça, comme les crétins qu'ils ne manqueraient pas de devenir en grandissant. Pas d'amis extrêmement proches pour Phoenix, on riait souvent de son nom mais il s'en fichait éperdument. Il s'attachait aux gens de sorts à avoir 'de quoi s'occuper' à la récré et ça s'arrêtait là.

Cinq ans après sa naissance, ses parents voulaient un nouvel enfant. Et figurez vous que ça l'enchanta. Il était aux anges quand sa mère lui annonça qu'elle portait la vie et ne devenait pas obèse. Que c'était pour ça que son ventre avait autant enflé. Que s'il voulait il pouvait écouter. Ce qu'il fit. Mais il fit pour commentaire que cette gamine était dans une zone sans réseau, parce qu'elle ne lui répondait jamais. Ou alors c'était déjà une gosse hautaine qui l'ignorait et.. on ne le laissa pas aller plus loin. Bientôt sa mère fut emmenée en urgence à l'hôpital. Ils parlaient de perdre les eaux. Et il avait entendu les 'os'. Le jeune garçon était terrifié. Si sa mère perdait ses os elle allait devenir une guimauve, c'était terrible ! Comment allait elle marcher, est-ce qu'elle se déplacerait comme une limace ? Est-ce qu'elle ramperait par terre ? Est-ce qu'on allait la porter. Perdre des os, quelle expérience douloureuse et peu pratique. Mais en revenant de l'hôpital épaulée par papa avec son joli maquillage qui avait coulé, elle tenait debout. Elle avait toujours ses os. Alors on lui avait menti ? Le blond investiga de ce côté, complètement intrigué. En fait il n'aurait pas de petite soeur; sa mère avait fait une fausse couche. Mais qu'est-ce que c'était une fausse couche ? Est-ce qu'elle avait oublié de refermer avec les bandes collantes ? Est-ce que c'était une couche de mauvaise couleur ? Est-ce que.. quoi ? Non, décidément il ne comprenait pas, on lui cachait quelque chose dans cette maison.

Après cet incident assez étrange et incompréhensible à ses yeux, l'attention lui étant portée diminua ostensiblement. Tout allait vers sa mère, sa mère effondrée qui avait l'air d'avoir vieilli de 10 ans en faisant cette couche. Elle était mal, fatiguée, avait un sourire triste et des traits tirés. Parfois il lui faisait ' Maman, ça t'arrive de dormir ?' et elle souriait moins tristement. Mais ses beaux yeux le regardaient sans le voir. Et ceux de son père passaient sur lui. Oh, il s'occupaient toujours de le nourrir, le loger, l'emmener à l'école et tout. Mais sans plus, sans moins. C'était tout juste si parfois il avait l'impression d'avoir toujours une famille, au milieu de cet espèce de froid, de distance indifférente et générale. En fait il avait l'impression d'être devenu un 'devoir' pour eux. Un truc dont il fallait s'occuper, bon gré mal gré, tous les jours, en se disant ' Mais ça fait chi*******r.' continuellement. Ouais, il avait l'impression de les emm*rder royalement en fait. Mais il ne leur créait pas de problèmes autres que son existence. Les cours se passaient comme sur des roulettes, il ne s'attirait pas de problèmes superflus et n'avait pas beaucoup de travail à fournir pour avoir des notes convenables. Et feignant comme il l'était, ça valait mieux. La seule chose qui l'intéressait ,c'était la science, en fait. Quand ils parlaient des Pokémon, des mécanismes de la nature, du corps humain, ce n'était queue approche superficielle de la biologie mais c'était ce qui l'attirait. Et les mathématiques lui paraissaient d'une facilité déconcertante, aussi clignait-t-il de ses yeux dorés en voyant ses petits camarades galérer. Ce qui le confortait dans son idée de base : il n'avait pas envie de s'attacher à eux, ils l'énervaient.

Notre tête blonde grandit donc bon gré mal gré dans l'indifférence générale, ayant jusqu'à abandonné l'idée d'avoir des parents normaux, une vie normale. Avec des gens qui savaient dépasser leurs échecs. Des gens qui avaient un moral suffisamment fort pour vivre quoi. Pas ses parents. Il avait même abandonné l'idée d'avoir des parents, il vivait avec des ombres. Deux ombres qui souriaient d'un air vide, le félicitaient sans le penser, mais rapportaient de l'argent et étaient 'là'. Qui étaient 'utiles' quoi. Il avait du mal à se faire réellement des mais, personne à l'école ne semblait correspondre réellement à ce qu'il était. A son sarcasme qui en repoussait plus d'un. Au fait qu'il soit terriblement pragmatique pour son âge. Les professeurs le disaient 'mature'. Il n'était rien de tout ça, bien sûr. Il était normal, pas vrai ? Mais ce n'était sans doute pas ses parents qui allaient en avoir quoi que ce soit à fo*tre. Et lui non plus. Il allait et venait donc de cette maison vide à l'extérieur. Surtout dehors en fait. Cet endroit sans âme le mettait mal à laide. Et il en revenait presque à maudire cette petite soeur qui n'avait jamais été. Elle pouvait pas hurler comme tout le monde en sortant du ventre de sa mère, non ? Feignante. Il n'avait que ça à dire. Du coup Phoenix sortait beaucoup, depuis ses 10 ans. Depuis qu'il était pleinement autorisé à gérer ses entrées et sorties. Officieusement en tout cas. Bien sûr rien n'avait été 'convenu' entre ses parents et lui. Manquerait plus qu'ils fassent attention à lui.

A 13 ans, il avait découvert des ruines cachées dans une petite forêt de conifères derrière Interpolis. Pas excessivement loin, environs trois quarts d'heure de marche depuis chez lui. Il y passait fréquemment après les cours. Personne à la maison ne se demandait où il disparaissait, de toutes manières. Pas d'explications à donner, libre comme l'air. Une après-midi d'automne, le garçon finissait les cours et sortit se dégourdir un peu avant que le soir ne tombe. Du moins il l'espérait. Le raccourcissement des jours le surprendrait toujours. Du coup il avait un peu de mal à se rendre compte de quand la nuit allait lui tomber dessus sans prévenir. Mais il marchait néanmoins tranquillement dans la forêt, n'ayant pas pris la peine de regarder l'heure une seule fois. Ses pas étaient silencieux sur le sol couvert d'un tapis d'épines odorantes. Seuls les bruits de la forêt troublaient le silence. Le vent dans les arbres. Des branches qui craquent sous le points des années. L'hiver approchait à grand pas et il sentit un frisson le parcourir, rajustant son écharpe autour de son cou. Un vent frais essayait de se glisser dans son cou. Et il ne comptait pas tomber malade, c'était toujours une vraie galère pour obtenir des médicaments dans cette maison. Cette.. case vide. Il grogna en lui même. Il se barrerait bien mais ces deux là étaient 'nécessaires'. Il ne gagnait pas encore d'argent, cette plaie. Mais pendant que le blond se plongeait dans ces considérations, il sentit quelque chose tomber sur son épaule.

" Bzzzzzz ; Bzzzzzzzzzz"

Il tourna la tête avec un sursaut nerveux.. juste à temps pour voir une bestiole jaune électrique le regarder de ses quatre yeux malicieux avant de lui envoyer une décharge électrique.

" Hey ! S-sale bestiole ! "

S'exclama-t-i, surpris et pour le moins dérangé par cette attaque soudaine. De surprise, il se laissa tomber sur le tapis d'épines, sur le dos, assez sonné. Le Pokémon semblait d'excellente humeur et monta sur son torse pour le regarder tranquillement. Phoenix grimaça, chercha à le faire partir en le repoussant de la main mais se prenait un léger choc électrique à chaque fois que sa peau entrait en contact avec l'araignée. D'après ses cours, maintenant qu'il s'en souvenait, il s'agissait d'un Statitik. Le petit Pokémon araignée sautillait en le regardant, refusant de le lâcher. Le garçon se releva lentement.

"Allez, laisse moi, bestiole.."

Grogna le blond en regardant le Statitik qui était passé sur sa main droite qu'il tenait à la hauteur de ses yeux. Elle eut l'air de secouer la tête d'un air négatif en clignant de ses yeux semblables à des pierres précieuses. Une nouvelle décharge peu violente mais au moins surprenante parcourut le corps de Phoe' qui sentit quelques picotements aux extrémités de ses doigts. Une grimace se forma sur son visage. Elle ne le lâchait pas; et il secoua la main pour la faire lâcher sans plus de succès. La Statitik se glissa dans son cou en remontant le long de son bras.

" Tu comptes rester là, c'est ça ? "

Un bourdonnement électrique lui répondit. Il se releva lentement. Le tapis d'épines lui avait évité de se faire réellement mal en tombant tout à l'heure. Au dessus des arbres, il vit le ciel d'un bleu pur tourner doucement au rose et à l'orange. Le soleil se couchait déjà, il n'aurait pas le temps d'aller au château. Nouveau vent frais. Glissant les mains dans ses poches, il tourna les talons pour retourner vers la ville. La Statitik bourdonnait gentiment dans son cou et on ne lui posa pas de questions sur elle à son retour à la maison. Bien évidemment, personne n'en avait rien à cirer ici. Quelques murs plus tard il trouva une poké-ball en fouillant un peu dans les affaires de son père. Ca ne lui manquerait pas de toutes façons. Idle se laissa capturer assez facilement, visiblement décidée à rester en compagnie du blond qui ne comprenait même pas ce qui lui était arrivé. Mais à qui ça ne déplaisait pas plus que ça, cela dit. La Statitik mettait un peu d'animation dans cette maison pleine de vide et de courants d'air et ils ne tardèrent pas à développer une grande complicité. Son premier Pokémon était plein d'une énergie débordante et de ressources insoupçonnables quand il s'agissait de faire des c*nneries. A elle seule elle remplaçait le vide que Phoenix niait depuis quelques années déjà. Le vide laissé par ses parents lorsqu'ils avaient plongé dans cette espèce de triste apathie. En le laissant là. Seul, avec son esprit qui carburait un peu trop pour faire face à ça. Avec son avancée à travers les classes, le programme de biologie était devenu un peu plus poussé. On s'attaquait à la génétique, aux cellules, à tout ça. La seule partie sympa du programme selon lui. Idle restait constamment en sa compagnie, se cachant pour le suivre en cours hors de sa poké-ball car sa petite taille le lui permettait. Il refusera toujours de l'avouer mais l'arrivée de la Statitik dans sa vie y apporta une amélioration, la rendant plus supportable. Il était plus tranquille, plus souriant, plus rieur, moins désagréable avec les autres en somme. Pas avec ses parents. Mais ses parents ne comptent pas dans 'les autres'.

A un moment il a bien fallu qu'il grandisse. Même s'il voulait pas vraiment, je sais pas si ça vous est arrivé, à vous, le refus de croissance. Parfois ça stoppe la croissance physique, aussi. Enfin, ça n'a pas agi comme ça pour Phoe, mais.. heum. Il a eu sa période "rebelle de la vie wesh fawk les conventions et les adultes c'est tous des c*ns vous pouvez pas m'dire c'que j'dois faire j'suis un thug moi ! T'façons vous êtes stupides, vous voulez juste m'empêcher de faire c'que je veux, mais j'vais pas vous écouter, vous savez rien sur moi, vous avez pas de pouvoir sur moi !" Ouais, tout le monde sait de quoi je parle, n'ouvrez pas de grands yeux ronds comme des poissons pourrissant sur l'étale d'un marché depuis trois jours au soleil. Il était en plein milieu de ses 16 ans quand ça l'a frappé ce plein fouet. Notre tête blonde qui était toujours sage, responsable, à rester dans sans coin et à emm*rder personne.. est devenu encore lus désagréable et plutôt du genre à chercher la m*rde. Trop de testostérone, sans doute, de toutes façons les mecs ça pense qu'avec ses hormones, c'est bien connu. Et donc, c'est bien la période de la vie où on a envie de faire plein de trucs pas forcément lus légaux, pas forcément tous bons pour nous. Surtout que bon, ce qui est interdit c'est forcément plus cool. Phoenix n'a pas fait exception à la règle, puisqu'il n'avait jamais aimé les gens il ne s'en cachait pas et se retrouvait assez souvent dans des dmm*rdes. Ce qui lui valait de beaux bleus, parfois des points de suture. Mais jamais l'hôpital, aussi étrange que ça puisse paraître il s'était toujours débrouillé pour éviter ça.Se battre ne lui faisait pas peur, mais il n'avait jamais fait tabasser sérieusement. Non pas qu'il soit très doué.. il était surtout aidé par sa chance et Idle qui déchargeait son électricité statique à toute occasion. Ca la faisait rire, ce monstre.

Il s'était tout en particulier rebellé contre ses parents toujours aussi peu attentifs à leur fils unique avec les années qui passaient. C'est limite s'ils n'eurent l'air soulagés de le voir rentrer avec des bleus et quelques pansements. Comme s'ils considéraient ça normal et qu'ils s'y attendaient tellement que de ne pas le voir arriver leur paraissait fort étrange. Comme quoi ils lui trouvaient une tête de victime, à leur Phoe. Aucune question à ce sujet, rien, mais rieeeeen. Mais au fond il se comportait comme ça pour attirer l'attention. Oui, il avait horreur d'être délaissé, il vivait de plus en plus mal l'isolement. Il attirait l'attention sur lui pour combler le vide. Et il pensait que ses blessures lui en apporteraient un peu. Au lycée évidemment, il avait une de ces réputations.. Mais à la maison quedalle. Et ça l'avait mis hors de lui. Tellement qu'un matin où il était censé partir en cours, Phoenix s'était préparé un sac avec ce qu'il jugeait utile pour vivre et puis il s'était barré. Comme ça, sans prévenir, sans un mot, sans même passer au lycée. Bien sûr ses parents ne s'en rendirent compte que le lendemain, à l'ouest comme ils l'étaient.. Entre-temps il avait fini loin dans les tréfonds mal-famés d'Interpolés, et ça puait vraiment la mort. La capuche de son sweat rabattue, il fumait une clope en s'appliquant consciencieusement à ne pas s'étouffer en compagnie de ses fréquentations les moins fréquentables. Des potes, en somme. Il vivait plutôt pas mal sa fugue, d'ailleurs. Ils avaient trouvé un immeuble abandonné dans un abat suffisamment potable pour squatter sans trop de désagréments. Bon, certes, l'électricité et l'eau courante on oublie, mais on peut pas non plus tout avoir. En montant les escaliers, maudissant l'ascenseur cassé, l'un des mecs lui avait expliqué qu'ils comptaient rester là un moment, les flics ne les trouveraient sans doute pas. Ils étaient quatre, et ils avaient une place pour lui. Et Phoe s'était dit 'pourquoi pas'.

L'appartement avait été récemment abandonné car la peinture des murs était encore en état. Pas écaillé, vieille mais pas écaillée. Il restait de vieux meubles, donc un lit deux places qui grinçait à mort et deux canapés terriblement usés; Il y avait également une télé cassée, un poste de radio antiquissime qui fonctionnait toujours, par miracle Un frigo vide, évidemment, ça aurait été trop bien. Mais ils y mettaient tout de même ce qu'ils mangeaient.. ou plus précisément ce qu'ils mangeaient et fumaient, faut le dire. Ca faisait un rangement et puis ça conservait tout de même une partie de la fraîcheur. Les tapis étaient rongés par les quelques souris qu'ils voyaient parfois se balader, il n'y avait que de pauvres ampoules aux fils dans un piteux état au plafond, et des radiateurs qui ne leur servirent à rien en hiver. Mais ils avaient de gros sacs de couchage bien chauds, pas de problèmes de ce côté là. Phoenix avait élu domicile sur un canapé, le plus proche de la table basse du salon. En général il passait ses nuits à discute avec celui qui squattait le canapé d'en face, à la lumière d'une bougie vacillante. Il voyait à peine son visage mais ça suffisait. Et puis globalement ses amis-squatteurs n'étaient pas vraiment pénibles... bon, aussi, fallait dire qu'ils planaient presque H24. Du coup ils ne lui demandaient rien. En général ils oubliaient le nom des choses. Comme 'table', 'briquet' , 'bougie'.. oui, des trucs c*ns comme ça. Pour sa part Phoe' s'était suffisamment penché sur les effets de la drogue sur les neurones pour savoir qu'il n'avait pas besoin de ça et s'en tenir à la clope. Qui certes flinguerait ses poumons, sa gorge, son oesophage, sa gorge, sa langue, sa bouche et peut être même ses dents mais.. mais bon. Il avait sagement choisi le poison le plus lent. Ce brave Phoenix. Mais pour Idle, c'était quand même l'horreur absolue. Elle réclamait une fenêtre ouverte en permanence, même en hiver. Elle ne supportait pas l'odeur de la cigarette sur son dresseur et l'incitait clairement à aller se changer, se doucher et se brosser les dents avant de l'approcher oosqu'il venait de fumer une clope. Non, elle ne supportait pas, elle détestait ça. Un moment il eut peur qu'elle parte et réduit considérablement sa consommation. Ce qui rassura le Pokémon électrique.. mais bien sûr ne fut pas suffisant ! Ah fallait pas rêver non plus. Franchement, il s'attendait à quoi ? Il devait arrêter radicalement ! Mais il était déjà accro. Dommage, Idle.

Vivre à la lumière des bougies le soir ne lui déplaisait pas trop, et puis ce n'était pas compliqué, bien que ses parents aient alerté la police pour qu'ils se mettent à la recherche de ce fils convaincu qu'ils ne l'aimaient pas. Qui se disait qu'ils ne lui portaient aucune attention, alors ils n'en auraient sans doute rien à f*utre qu'ils disparaisse, après tout. Non, il n'était pas trop ennuyé, il ne cachait même pas son visage. D'ailleurs il était passé plusieurs fois chez lui de nuit récupérer des vêtements en utilisant sa clé, sans que personne ne s'en rende compte. A part ça il se faisait un peu d'argent en bossant dans un bar. .. Non, sans se noyer dans l'alcool, si c'est ce à quoi vous avez pensé ! Idle l'aurait électrocuté à mort de toutes façons. Elle le surveillait de près, mine de rien. La situation était stable, franchement, mais bien qu'il n'aie aucune envie de rentrer, les cours lui manquaient un peu. La physique, la chimie et la biologie en particulier. Et il prenait lentement conscience qu'il était en train de fo*tre sa vie en l'air et non pas d'être un vrai rebelle trop cool qui allait accomplir de grandes choses et agissait de façon utile et réfléchie. Non, il n'était rien de tout ça. C'était stupide quand même. Il se disait qu'il pouvait faire tellement mieux, en fait. Que n'importe qui pourrait faire tellement mieux que ça. Ca le dégoûtait. L'information rentrait lentement dans sa tête, mais au moment où il avait commencé à s'en rendre compte, l'un de ses co-squatteurs était déjà décédé d'une overdose - cette galère de l'emmener à l'hosto en espérant le sortir de là- et le blond s'était retrouvé avec bon nombre de tatouages plutôt voyants.

C'était un soir de week-end tranquille, Phoe était de corvée de vaisselle et s'en acquittait tranquillement lorsqu'il prit enfin pleine conscience du problème. Lorsque tout lui revint en plein dans la gueule, sans ménagement, sans prévenir, sans rien. Comme ça. Ses 17 ans étaient tout juste passés et l'hiver traînait en longueur. Il sentit d'abord une odeur de brûlé, mais se dit que c'était sans doute l'un d'entre eux s'amusant à faire cramer un paquet de clopes vides. Ca ne serait pas étonnât après tout, il faisait ça tout le temps. Mais elle persistait, avec le temps. Le blond poussa un soupir, essuya négligemment sur son jean ses mains couvertes de mousse pour se diriger vers le salon. Qu'est-ce qu'ils avaient foutu, séri.. ? Il arrêta sa pensée immédiatement. Figé dans les vide, ses yeux dorés fixes, terrorisés. Un tremblement d'horreur parcourut son corps d'une façon particulièrement désagréable et il lâcha l'assiette qu'il était encore en train d'essuyer, entendant à peine le fracas qu'elle fit en touchant le sol. Non, tout ce qu'il entendait c'était le crépitement des flammes. Les flammes qui partaient de la bougie renversée sur la table basse et s'attaquaient à présent au canapé dans lequel il dormait habituellement, terriblement rapides. Une décharge électrique le ramena à la réalité. Idle s'agitait sur son épaule. Elle fit bien de le réveiller, d'ailleurs. Il serait sans doute resté là à brûler, tétanisé. Le corps d'abord endormi puis complètement enflammé de l'un de ses 'camarades' reposait sur l'autre canapé. Il eut une grimace de dégoût en voyant cette chair mangée par le feu. Ses yeux déjà.. fondus ? Il n'en savait rien. Il courut vers ses lunettes posées quelque part dans la cuisine, puis vers la chambre où dormait son autre colloc'. Mais impossible de le réveiller. Les flammes progressaient vite, et la fumée le faisait tousser lourdement, il avait l'impression que ses poumons allaient le lâcher. Malgré tout il prit ce poids mort sur ses épaules pour se diriger vers la porte. Porte qu'il ouvrit à la volée pour descendre les escaliers et s'éloigner du bâtiment en feu. Alerter quelqu'un, n'importe qui. Quelqu'un qui aie un téléphone et qui puisse appeler les pompiers. Son poids mort se réveilla à mi-chemin entre l'appart' et la sécurité et put marche jusqu'en bas, quoique bien vacillant. Il avait encore abusé, sas doute, au vu des veines rouges dans ses yeux vides.

Arrivé en bas Phoe constata avec horreur l'étendue des dégâts. Tout leur squat devait déjà avoir brûlé. Autrement dit, pas la peine de penser récupérer leur ami, ni même leurs affaires. Evidemment, ça n'avait pas l'air d'émouvoir celui qu'il avait sorti de là. Toussant comme un perdu, incapable de prononcer quelque chose de compréhensible, le blond indiqua simplement le bâtiment en feu à un passant qui fut suffisamment intelligent pour comprendre qu'il devait taper '18' sur son téléphone et indiquer l'adresse. Vite, de préférence, avant que tout le quartier flambe comme une allumette. Ils débarquèrent rapidement, donnèrent des couvertures pour gens 'sous le choc' à Phoenix et son pote shooté bien qu'il ne soit pas vraiment sous le choc de quoi que ce soit et une aide médicale leur fut rapidement apportée.. Bien sûr, cela impliqua de contacter ses parents. Au bout d'à peine une demi-heure ils débarquaient sur les lieux de l'incident, éperdus, larmoyants, le serrant dans leurs bras comme ils ne l'avaient jamais fait après ses 5 ans. Et pour le coup, il eut une bonne raison d'être sous le choc. Lui qui pensait qu'ils l'auraient oublié, entre-temps. Paaaaas le moins du monde. C'était comme si son absence les avait fait se souvenir qu'en fait ils avaient eu un fils qu'ils aimaient. Qu'il existait, qu'il était vivant, lui, et qu'ils étaient en train de le perdre à force de jouer les fantômes. Incroyable ce qu'une fugue peut changer chez un être humain. De son côté il gardait une rancune tenace mais n'eut pas d'autre choix que de rentrer avec eux - partie la moins sympa- et de reprendre ses études - partie déjà plus sympa-. Distant par rapport à ses parents anormalement attentifs à son bien-être, Phoenix se passionnait pour la recherche scientifique, particulièrement sur les Pokémon et leurs mécanismes. Il voulait toujours en savoir plus et comptait bien devenir scientifique, un jour.

En réalité les études scientifiques lui apparurent comme un jeu. Ce n'était pas toujours une partie de plaisir, mais pas difficile, pas ch*ant pour autant. Il adorait ça, il n'arrêtait pas de poser des questions.. jusqu'à ce qu'on l'arrête en lui disant que c'était pas au programme. Cette haine. Enfin ses années d'étude passèrent plus vite que ce à quoi il s'attendait et peu après ses 19 ans, Phoenix était diplômé. Il en avait fini, il pouvait travailler dans ce qui l'intéressait. C'était.. merveilleux. Idle l'encourageait, et même ses parents. Parents avec qui l était resté extrêmement distant - c'est qu'il a la rancune dure, l'autre blondinet- mais qui pour une fois prenaient leur rôle au sérieux. Dommage pour eux, c'était trop tard. Largement trop tard. Il avait déjà plein de projets de recherche en tête. L'ennui c'est qu'en cherchant bien, le travail proposé ne lui convenait jamais. A Interpolis, assez peu de structures mettaient de l'argent dans la recherche. Et encore moins suffisamment pour faire de vraies avancées, pour faire quoi que ce soit d'intéressant. C'était que des choses vouées à traîner en longueur et à ne jamais aboutir, il avait à peu près calculé. Ca ne se pouvait pas, ça n'allait pas lui plaire. Et puis les analyses médicales, franchement, c'était particulièrement inintéressant. Toujours la même chose, pas d'innovation, toujours les mêmes procédures, les mêmes examens à faire. Il ne voulait pas s'emm*rder toute sa vie avec ce qu'il avait fait de passionnant jusque là. Après, il pouvait toujours se tourner vers la team Galaxy, eux employaient des moyens nettement plus importants pour la recherche. Toujours dans cet esprit de créer un nouvel univers. Peuh. Un peu sectaire au goût de Phoe, d'un côté ils avaient de l'argent, mais de l'autre c'étaient des grands malades. Il n'avait pas envie d'avoir d'emmerd*s, ni de débarquer dans un asile d'aliénés, mais il n'avait pas non plus envie de faire des trucs terriblement ennuyeux. Il décida donc de faire un compromis, pour l'instant. Il ne pouvait vraiment pas aller chez les Galaxy. Il n'avait pas envie d'une hiérarchie folle en plus d'être autoritaire. Et il comptait surtout quitter la maison familiale au plus vite. A peine quelques semaines après son diplôme il bossait dans un laboratoire et s'installait dans un appart' tout seul. En refusant l'aide financière de ses parents, oui. Ils pouvaient aller se faire fo*tre, ils ne l'avaient jamais aimé de toutes manières. Il n'était même lus en contact avec eux, fini terminé.

Cependant, au bout d'un an il dut bien se rendre à l'évidence. Déjà son boulot n'était pas sympa, mais en plus il ne gagnait pas beaucoup d'argent. Enfin pas suffisamment pour payer son loyer et vivre sans galérer. Il faisait pas mal de petits boulots à côté, histoire de compléter, de joindre les deux bouts correctements, et bien sûr sa fierté l'empêchait de se tourner vers ses parents pour quoi que ce soit. Cet abruti qui ne voulait pas voir qu'ils l'aimaient et qu'ils étaient prêts à tout pour se rattraper. Mais Phoe' n'était pas prêt à leur laisser de chance. C'était là tout le problème. Peu après ses 20 ans il décida que ça suffisait, qu'il pouvait plus vivre comme ça, que c'était trop ch*ant, qu'il en avait marre et qu'en plus ses collègues de labo étaient toutes des blondasses écervelées qui mâchaient du chewing-gum et avaient un futur aussi vide que leur esprit. Bref la classe. Il allait les assassiner à l'acide chlorhydrique un jour. Donc autant s'arrêter avant d'en arriver là. Il finit par prendre son courage à deux mains et aller voir les Galaxy pour les rejoindre en tant que scientifique. Ce sur quoi ils ne crachèrent pas, visiblement leur secte manquait de membres. Franchement, on se demande pourquoi .. Enfin bref. Il accéda facilement au poste de scientifique en présentant ses diplômes et maintenant qu'i a 22 ans, il se plaît bien dans son labo vide là où il fait les recherches qu'il veut avec un matériel de malades et où personne l'emm*rde parce que.. parce qu'il n'y a presque personne, justement. sa voix résonne dans les couloirs tellement c'est vide. Enfin bon, il vit mal l'isolement donc il sort souvent d'Interpolis pour voir du monde, mais ça lui plait pas mal, comme vie, son salaire s'est un peu amélioré et même s'il est obligé de bosser ailleurs à côté, au moins ce qu'il fait lui plait. C'est déjà pas mal.



▬ Nom :: INSERER NOM
▬ Prénom :: Manon
▬ Âge :: XXXX Ans; oui j'ai vieilli

▬ Comment j'ai connus Poketeam ? :: Solveig, le retour owo
▬ Comment je le trouves ? :: HAHAHA

▬ Codes :: Validé par Scotty
... What the hell guys xD ?
▬ Mon dernier mot. :: NON